
lundi 19 janvier 2009
Pour se mettre au point sur l'actualité de la recherche

jeudi 15 janvier 2009
Le cours de Didier Nourrisson est en ligne
Et vous trouverez également ci-joint le Power Point qui accompagnait sa conférence : L’histoire Sociale en France
lundi 12 janvier 2009
Avis aux Grenoblois...
Il portera sur : "Les lois mémorielles"
Apparue au cours des débats sur l’article 4 de la loi du 23 février 2005, l’expression de « lois mémorielles » renvoie à quatre textes : la loi Gayssot du 13 juillet 1990 qui crée le délit de négationnisme du génocide des Juifs ; la loi du 29 janvier 2001 « relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915 » ; la loi du 21 mai 2001 « tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité » ; la loi du 23 février 2005 « portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés ».
L’article 4 de cette dernière loi (abrogé par décret du 15 février 2006)
– qui affirmait que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord... »
– a suscité une forte réaction de la part de la communauté historienne. En décembre 2005, une pétition Liberté pour l’histoire a été lancée par 19 historiens de renom que le magazine L’histoire a relayés. Cette pétition demandait l’abrogation de toutes les lois mémorielles au motif que « dans un État libre, il n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l’État, même animée des meilleures intentions, n’est pas la politique de l’histoire. »
Le débat a, depuis lors, porté sur la légitimité de telles lois, dans un contexte de montée des revendications mémorielles et communautaires mais aussi de phénomènes de repentance et de victimisation de certains groupes et plus largement des sociétés contemporaines.
Depuis l’intervention récente de plus en plus prégnante du politique en matière d’histoire et de récit historique et mémoriel, le consensus semble s’être affermi autour de la défense du métier et de la résistance à l’ingérence du politique dans l’écriture de l’histoire et la fabrication de la mémoire collective. Il n’empêche. Le débat reste fort, notamment sur internet, où la défense de certaines lois mémorielles reste d’actualité. C’est bien la question de l’écriture de l’histoire, la capacité à désigner des mémoires acceptables que révèle ce débat autant que l’interrogation sur la légitimité à faire reconnaître l’indépendance du travail et de la recherche historique.
Ces questions seront débattues par Guy PERVILLÉ, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse, avec la participation de Laurent DOUZOU, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lumière-Lyon 2, et Anne-Marie GRANET-ABISSET, professeure d’histoire contemporaine à l’Université Pierre Mendès France.
Second débat organisé par le LARHRA autour d’un thème commun « les questions qui fâchent », ce séminaire ambitionne de faire le point sur les usages sociaux et politiques de la mémoire notamment lorsque celle-ci devient un enjeu catégoriel et communautaire affirmé et défendu par le politique. Bref lorsque histoire et mémoire ressortent davantage de la sphère idéologique que de la sphère scientifique.
dimanche 11 janvier 2009
Conférences en ligne
mardi 6 janvier 2009
Demain, à l'ENS, Gérard Noiriel en conférence !

Pour commencer l'année en beauté, demain 7 janvier 2009, à l'ENS, se tient une journée d'étude intitulée "Mémoires, justice et sciences sociales". Le programme est à consulter sur le site de l'ENS. Je sais que vous manquez de temps, et il n'est sans doute pas nécessaire d'assister à l'intégralité de la journée, mais la conclusion peut (va !) vous intéresser :
Conférence (18h-19h30) :
Gérard Noiriel (EHESS, directeur d'études) donne une conférence sur "Les usages politiques de l'histoire".
Ses principaux chantiers de recherche concernent les ouvriers, l’immigration et l’identité nationale aux XIX-XXe siècles. A publié, entre autres livres, Longwy. Immigrés et prolétaires, (PUF, 1984), Le creuset français. Histoire de l’immigration (Seuil, 1988), L’identification. Genèse d’un travail d’État (Belin, 2007). D’autres de ses ouvrages abordent le « métier d’historien », comme Sur la crise de l’histoire (Belin, 1996), et Penser avec, penser contre (Belin, 2003). Ses divers engagements critiques caractérisent sa pratique d'historien. Il a récemment été auditionné lors des missions parlementaires sur les lois mémorielles (mai-juin 2008). Il est le co-fondateur du Comité de Vigilance face aux Usages publics de l'Histoire.
samedi 3 janvier 2009
Bonne année 2009 !
C'est donc plutôt une bonne nouvelle. Les protestations du monde enseignant auraient-elles été entendues ? Bref, vous avez toutes vos chances, il faut encore tenir quelques semaines, jusqu'au bout de la dernière ligne droite. Hauts les cœurs !
Et n'oubliez pas de lire les rapports de jury, qui sont également en ligne.