mercredi 26 novembre 2008

Une pensée pour Antoine


Antoine Guillot-Farneti était l'un d'entre vous. Il avait disparu depuis le début du mois de novembre. Nous apprenons aujourd'hui son décès. Ce soir, j'ai une pensée pour lui et pour sa famille. En dépit des enjeux individuels qui sont au coeur de cette année difficile que constitue une année de concours, sachons rester à l'écoute les uns des autres.

mardi 25 novembre 2008

À venir sur France Culture

On annonce pour vendredi prochain toute une journée consacrée à Claude Lévi-Strauss (il aura 100 ans le 28 novembre 2008). L'an dernier, on a déjà beaucoup parlé de cet auteur fondamental (même s'il n'est pas historien), représentant clé du structuralisme. Tout un dossier lui est consacré, consultable sur le net.

dimanche 23 novembre 2008

À noter dans vos agendas...

Le 17 décembre à 19h30, une conférence sur le sujet "De l'histoire au cinéma, et du cinéma à l'histoire" se tiendra à l'Institut Lumière en présence d'Antoine de Baecque. Voilà qui peut sans doute vous être utile, dans la perspective de la préparation de l'ESD. Cette information m'est communiquée par l'une d'entre vous, et j'en profite pour la remercier. Je vous rappelle que je suis à votre disposition pour faire passer, via le blog, toute information que vous jugeriez utile et pertinente de communiquer à l'ensemble de vos collègues.
Bon travail à tous.

vendredi 21 novembre 2008

Quand La Fabrique de l'Histoire s'en mêle...

Une émission à écouter ABSOLUMENT : La Fabrique de l'Histoire de ce jour, vendredi 21 novembre 2008. Une mise au point sur la réforme du CAPES qui nous arrive. Sur le ring, à ma droite, Patrick Garcia, initiateur avec Christian Delacroix et François Dosse de la pétition qui s'y oppose. À ma gauche : Thierry Le Goff, Directeur Général des Ressources Humaines de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (ouf... j'ai réussi à l'écrire en entier !). Au moins, on saura que ça existe ! Le débat n'est pas aussi chaud qu'il pourrait l'être, mais c'est bien la première fois qu'on entend une argumentation et une contre-argumentation sur le sujet.

La conférence sur "Temps, temporalités, chronologie" est en ligne

Vous trouverez ci-après le PowerPoint de ma conférence du jeudi 20 novembre 2008 consacrée à "Temps, temporalités, chronologie".Temps, Temporalité, Chronologie
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mercredi 19 novembre 2008

Pour une mise au point sur le révisionnisme et le négationnisme

Un article de synthèse, clair et qui fait autorité, par Nadine Fresco, historienne et chercheuse au CNRS. En ligne.

Pour tout comprendre sur le Dimanche de Bouvines



Une excellente analyse de l'ouvrage de Georges Duby, Le Dimanche de Bouvines (1973). À lire avec le livre en main. Il faut être efficace : vous n'en lirez sans doute qu'introduction et conclusion, mais rien ne remplace le contact direct avec la prose de certains de nos grands historiens.

Un site pour la question de contemporaine

En ligne, un atlas historique de l'Europe, avec des cartes téléchargeables... De quoi s'entraîner efficacement.

mardi 18 novembre 2008

Du nouveau sur le front des "lois mémorielles"

PARIS (AFP) — Le Parlement ne doit plus légiférer sur l'Histoire ni prescrire le contenu des manuels scolaires, préconise le rapport de la mission d'information sur les questions mémorielles publié mardi, qui exclut toutefois de mettre en cause les lois existantes (Gayssot, Taubira).
Cette mission a été créée au printemps par le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) au lendemain du tollé soulevé par la proposition de Nicolas Sarkozy de "confier la mémoire" d'un enfant victime de la Shoah à chaque élève de CM2. Elle a auditionné depuis historiens, sociologues, philosophes, enseignants...
Le rapport, intitulé "Rassembler la nation autour d'une mémoire partagée", souligne d'emblée qu'il n'est pas question de revenir sur les lois mémorielles déjà votées, loi Gayssot de 1990 sur le négationnisme ou loi Taubira de 2001 sur la reconnaissance de l'esclavage.
Mais "le rôle du Parlement n'est pas d'adopter des lois qualifiant ou portant une appréciation sur des faits historiques, a fortiori lorsque celles-ci s'accompagnent de sanctions pénales".
Une recommandation qui fait écho à l'Appel de Blois lancé en octobre à l'initiative de l'association "Liberté pour l'histoire", fondée par l'historien René Rémond. Ses signataires soulignent que "dans un Etat libre, il n'appartient à aucune autorité politique de définir la vérité historique et de restreindre la liberté de l'historien sous la menace de sanctions pénales".
Plus question donc non plus, selon le rapport, d'affirmer dans la loi, comme en 2005, "le rôle positif" de la colonisation, texte qui avait dû être abrogé à la demande de Jacques Chirac, ou de reconnaître par ce biais le génocide arménien.
Députés et sénateurs pourront toujours "reconnaître des événements significatifs pour l'affirmation des valeurs de la citoyenneté républicaine" mais devront se contenter de simples "résolutions" qui, elles, n'auront pas valeur de vérité d'Etat.
En revanche, la mission demande que "toute modification significative de notre calendrier commémoratif emprunte la voie législative". Une façon de clore la polémique suscitée la semaine dernière par le rapport Kaspi, qui propose de limiter à trois - 8 mai, 14 juillet et 11 novembre - les journées nationales de commémoration.
Réaffirmant la nécessité d'un "enseignement obligatoire" de l'histoire à l'école, le rapport Accoyer souligne que le Parlement "ne doit pas prescrire le contenu des programmes" même s'il est "dans son rôle lorsqu'il décide, au titre de sa mission de contrôle de l'action du gouvernement, de se pencher sur l'enseignement de cette discipline".
Une pierre dans le jardin du ministre de l'Education, Xavier Darcos, qui avait plaidé fin octobre, devant la mission d'information, pour que le Parlement tranche ce qui doit être enseigné en histoire, avant de rectifier le tir le lendemain en refusant toute "ingérence" politique dans cet enseignement.
La mission insiste sur le fait que la classe doit rester un lieu de "connaissance" et non de "reconnaissance", allusion à la polémique déclenchée par l'initiative du chef de l'Etat
Elle encourage encore la publication de "manuels communs d'histoire" entre Etats membres de l'UE et propose de relancer la célébration de la Fête de l'Europe, le 9 mai, sous forme d'une "fête des jumelages" au niveau local.

J'EN PROFITE POUR VOUS FAIRE UN PETIT TOPO SUR LE RAPPORT KASPI (en 5 points)

Voici comment il entend lutter contre "l'inflation commémorative".
La "Commission de réflexion sur la modernisation des commémorations publiques", présidée par l'historien André Kaspi, a formulé dans son rapport cinq axes de réflexion pour tenter d'inverser une tendance paradoxale à la "désaffection" et à "l'inflation commémorative":
  • Le constat : trop de commémorations

La Commission juge les commémorations publiques ou nationales trop nombreuses. "Il n'est pas sain", écrit-elle dans un rapport de 47 pages, que leur nombre ait doublé depuis 1999 pour atteindre douze aujourd'hui. "Il n'est pas admissible que la nation cède aux intérêts communautaires et que l'on multiplie les journées de repentance" au risque "d'affaiblir la conscience nationale". Le phénomène entraîne une large désaffection et l'incompréhension, constate le rapport.

1. "Ramener les commémorations nationales à trois dates"

Pour "combattre l'inflation commémorative, même si cela coûte quelques voix aux candidats à des fonctions électives", la commission préconise de ramener les commémorations nationales à trois dates : le 11 novembre pour commémorer les morts du passé et du présent, le 8 mai pour rappeler la victoire sur le nazisme et la barbarie et le 14 juillet qui exalte les valeurs de la Révolution française.

2. Pas de "Memorial Day" à l'américaine

Elle suggère cependant une "révolution lente", constatant qu'il "est impossible de faire disparaître des jours fériés". La commission réfute par ailleurs la "rumeur sans fondement" qui lui prêtait l'intention de faire du 11 novembre un "Memorial Day" à la française, sur le modèle américain de commémoration unique.

3."Décentralisation" des commémorations

Les autres dates deviendraient des commémorations locales, régionales voire privées. De temps à autre, elles revêtiraient un caractère exceptionnel, comme la célébration en 2004 des débarquements alliés de 1944. Il appelle les collectivités territoriales à ne pas tout attendre de l'Etat central, soulignant leur "place primordiale".

4. Inventer de nouvelles formes de commémoration

Il ne suffit pas d'exprimer des exigences à l'égard de l'Education nationale et des médias, estime la commission. Il faut inventer de nouvelles formes de commémoration. Le rapport, qui évoque par exemple le slam, préconise de porter l'effort sur le tourisme de mémoire ou sur des projets pédagogiques élargissant la réflexion autour d'une date à sa signification profonde.

5. Implication des médias

Le rapport préconise, à l'intention de la presse écrite, audiovisuelle et électronique "des programmes ou des événements qui retiennent l'attention des lecteurs et des téléspectateurs".


À lire, en ligne, une réaction de Nicolas Offenstadt.

Et puis, si jamais vous aviez besoin d'un petit rappel sur ce que sont ces fameuses lois mémorielles...
Les Lois mémorielles - Textes
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Une manifestation susceptible de vous intéresser

Juste un petit post pour vous informer de la tenue d'un séminaire susceptible de vous intéresser pour la question d'histoire moderne, le vendredi 28 novembre à 9 h00. Je sais qu'elle se tient à Grenoble, mais l'organisateur est vraiment une pointure, et on peut déléguer, en envoyant un membre de votre groupe de travail qui partage ensuite les informations glanées. À bon entendeur...
Paix Religion
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dimanche 16 novembre 2008

Nouveautés en méthodologie

Je ne le dirai jamais assez : pas de réussite au concours sans méthode. Les exercices auxquels vous devrez bientôt vous soumettre sont très formalisés et très techniques : on n'improvise pas une dissertations si l'on ne s'est pas entraîné, et si on ne connaît pas les règles du jeu. C'est le but de ces fiches méthodologiques : vous donner les clés techniques, vous expliquer comment se joue le CAPES.
D'abord, pour éclaircir une notion qu'on croit souvent maîtriser, ou qu'on a souvent mal comprise, ou encore qui inquiète : "comment élaborer une problématique ?". Car sans problématique, pas de bonne dissertation.Élaborer une problématique
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Ensuite, les conseils nécessaires pour faire face à une dissertation en histoire.La Dissertation en Histoire
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Non seulement il faut lire tout ça, mais il faut aussi pratiquer. ENTRAÎNEZ-VOUS, par petits groupes, en temps limité. PARTICIPEZ aux concours blancs qui vous sont proposés. SOLLICITEZ vos enseignants pour leur rendre des copies éventuellement.
Bon travail à tous.

Matériaux pour l'histoire de notre temps


La BDIC (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine) publie une revue passionnante : les Matériaux pour l'histoire de notre temps. Cette revue publie des études novatrices, de chercheurs français et étrangers, sur les relations internationales et le monde contemporain. Depuis 1985 et jusqu'en 2002, 54 numéros sont parus, tous consultables en ligne sur le site Persée

En janvier-mars 2007 paraissait un numéro spécifiquement consacré aux usages publics de l'Histoire de France.

Au sommaire :
Robert Franck, Éditorial (excellent)
Régis Meyran, "Vers de nouvelles formes d'usage du passé ?"
Entretien avec Benjamin Stora, "L'Histoire ne sert pas à guérir les mémoires blessées"
Jean-Luc Bonniol, "Les usages publics de la mémoire de l'esclavage colonial
Entretien avec Jean-Pierre Dozon, "La “question noire” illustrée par l'histoire longue du colonialisme français"
Claude Liauzu, "Entre mémoires et histoire : controverses sur les enjeux du passé colonial"
Michel Wieviorka, "Histoire et Nation : le divorce"
Annette Wieviorka, "Malaise dans l'histoire et torubles de la mémoire"
Entretien avec Gérard Noirriel, "Combattre les usages mémoriels"
Olivier Pétré-Grenouilleau, "Passé / présent. Quelques réflexions sur une incrustation"

Pétition de soutien à l'école maternelle

L'enseignement secondaire n'est pas le seul à être menacé. On se mobilise aussi pour la maternelle, cette "exception française" dont nous avons toutes les raisons d'être fiers.

Signez pour la maternelle

Manifeste du 5 novembre



MANIFESTE du 5 NOVEMBRE
Depuis sa création le 5 novembre 1921,
l’AGEEM réaffirme avec force :

OUI à l’école maternelle française publique, laïque et gratuite pour tous
Seule école ouverte à tous les enfants quelles que soient leurs origines, leurs cultures et leurs conditions sociales.

OUI à l’école maternelle française publique, laïque et gratuite pour tous
Dont les valeurs sont celles de la République française

OUI à l’école maternelle française publique, laïque et gratuite pour tous
Qui accorde toute sa place à l’enfant, l’élève, le futur citoyen
Qui considère l’enfant dans sa globalité
Qui lui donne le temps de s’approprier les savoirs
Qui vise la construction et l’épanouissement de sa personne
Qui propose d’apprendre ensemble en étant acteur de ses apprentissages
Qui privilégie le jeu, la manipulation, l’expérience sensible et l’accès à la pensée symbolique

OUI à l’école maternelle française publique, laïque et gratuite pour tous
Qui permet à l’enfant de maîtriser le langage
Qui favorise la culture artistique, littéraire et scientifique
Qui place le corps aux sources de l’éducation

OUI à l’école maternelle française publique, laïque et gratuite pour tous
Qui est un espace de prévention avec des partenaires : les Réseaux d’aide aux élèves en difficulté, le personnel de santé scolaire, la protection maternelle et infantile

Avec AGEEM, dites OUI à l’école maternelle française
Publique, laïque et gratuite pour tous !

Signez la pétition en ligne.


"Qu'est-ce qu'un événement ?" Suite...

Pour poursuivre la réflexion, un article sur le sujet du TD de la semaine dernière : "Qu'est-ce qu'un événement ?", très éclairant.

Il m'a été signalé par un de mes étudiants, soucieux de partager ses lectures et découvertes. Je vous invite, bien sûr, à faire tous de même en m'adressant vos suggestions par mail : muriel.salle@laposte.net.

vendredi 14 novembre 2008

Délais de communication des archives : ce qui a changé

Sous forme d'un tableau comparatif : "loi de 1979" / "loi de 2008", tout ce qu'il faut savoir sur les délais de communication des archives. Ultra pratique (et trouvé dans le dernier numéro de L'histoire) :Délais de communication des archives
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Utilisation du document en histoire

Là encore, il y a matière à réflexion pour les futurs enseignants que vous êtes. Comment utiliser le document dans l'enseignement de l'histoire ? Pour amorcer la réflexion, voir ci-joint : Usage du document
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Entre histoire universitaire et histoire enseignée

La question tombe souvent en ESD, même si vous n'êtes pas supposés avoir une idée de la manière dont on enseigne telle ou telle question. Vous n'aurez pas de sujet du type : "Enseigner la Révolution française en classe de 4e". En revanche, il est toujours utile, ne serait-ce que pour vous préparer au métier qui sera le vôtre l'an prochain, de réfléchir aux rapports qui existent entre histoire universitaire et histoire enseignée, parce qu'adapter son discours à un auditoire de jeunes non spécialistes ça n'est pas "vulgariser" au mauvais sens du terme.
De la lecture pour y penser :Histoire enseignée versus Histoire universitaire
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Un enseignement sans histoire ?

À l'heure où les inquiétudes les plus multiples pèsent sur l'enseignement de notre discipline, et où l'on parle de remiser l'histoire au rayon des humanités en option, il faut sans doute se réinterroger sur le sens de notre enseignement. Un article du Monde de l'Éducation pour y réfléchir : "Un Enseignement sans Histoire ?", Le Monde de l'Éducation, Avril 2005
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En prime, voilà de quoi réfléchir aux finalités de l'enseignement de la discipline : Finalités de l'enseignement de l'histoire
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TD n°4 : L'événement

Le TD n°4 consacré à la question de l'événement est en ligne : TD n°4. Événement
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À compléter par la lecture de l'article suivant.
Les médias ont interprété les attentats du 11 septembre 2001 comme un événement inédit et fondateur. Cette valeur historique, construite à partir de récits et d’images, a clos sa signification, la figeant dans ce hiatus : le 11-septembre 2001 révèle un nouveau monde forcément menaçant.

Conférence Histoire des femmes et du genre

Ma conférence est en ligne : Conférences HFemmes
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Bon travail.

mercredi 12 novembre 2008

Rapport du CAPES Session 2008

Le rapport du CAPES est en ligne. Une lecture instructive très recommandée...

jeudi 6 novembre 2008

La conférence Michelle Zancarini est en ligne

La conférence de Michelle Zancarini sur "Histoire politique et Histoire du temps présent" sera très bientôt en ligne (fichier PowerPoint). Merci de votre patience : Hist pol et HTP
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